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Au temps des Maraudeurs

Photo de prue-maraudeurs-7

prue-maraudeurs-7

Description :

Salut à tous et bienvenue dans le monde des Maraudeurs !
Après avoir lu ( et relu ) énormément de fictions, je me lance !

Donc ma fiction va parler des Maraudeurs, des personnages sont rajoutés et je ne suis pas vraiment l'histoire de J.K.R, bien que le monde et les personnages lui reviennent.


Je vous invite à découvrir une version de l'histoire telle qu'elle aurait dût être au temps des Maraudeurs pour que Harry Potter et ses amis connaissent la paix...si elle existe...



Vos avis sont toujours les bienvenus, ainsi que vos critiques. Si vous avez des questions, n'hésitez pas, je suis là pour ça =)


Les com'z : illimités ! ^^

Les liens : 'article "lien" p.14

Les pubs : sont acceptées et lues à l'article prévu à cet effet

Les tagues : INTERDITS !!!!!!

Plagiat : INTERDITS !!! (évident non ?)

Disclamer : lieux et personnages appartiennent à JK. Rowling. Sauf Prue, qui elle revient à Aaron Speeling.
Le reste m'appartient.

Une devise : Maraudeurs un jour, Maraudeurs toujours.






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Chapitre 58 : Inspection secrète

Chapitre 58 : Inspection secrète


- Mes amis, j'ai enfin découvert la signification du septième du dixième...



Les quatre espions firent des yeux ronds en étouffant une exclamation tandis que Dumbledore posait un regard plein de fierté sur Dray. Sirius fixa le personnage en noir avec un sourire.

- Alors ??? pressa Remus.
- Le septième du dixième veut tout simplement dire... le septième jour du dixième mois, donc le 7 octobre.

Sirius devina un sourire sur les lèvres de Dray.

- Mais bien sûr ! fit James. Mais pourquoi on n'y a pas pensé ? demanda-t-il en se tournant vers ses amis.
- J'en sais rien, reconnut Tonks.
- La question qui reste à se poser, reprit Dray, c'est qu'est-ce qu'il va se passer ce jour-là ?
- Je pense que nous le saurons bientôt, répondit James. On est le 26 septembre !
- Bien vu Jamsie, chambra Remus.
- Merci Mumus, répliqua le jeune Potter.
- Oh hé ça va vous deux ? interrompit Sirius. Je crois que Dray aimerait en placer une !
- Merci Sirius. Donc, ce que j'essayais de vous dire, c'est que Voldemort n'a pas utilisé de code en votre présence pour rien. Il doit prévoir quelque chose de vraiment important puisque vous avez dit être parmi ses Mangemorts les plus rapprochés.
- Dray a raison, confirma Albus. S'il ne vous fait pas confiance pour ce coup-là, c'est qu'il veut pas que l'information sorte de ses quartiers et donc que c'est très important. Votre mission consiste à essayer de découvrir ce qu'il cache. Quitte à mettre votre couverture en danger...
- C'est entendu, fit Sirius avec un signe de tête.
- Le seul problème c'est qu'on a un délai très court, remarqua Tonks. Comme l'a dit James tout à l'heure, le 7 octobre est dans très peu de temps.
- Tout ce que je vous demande, c'est de ne pas risquer votre vie !
- D'accord.

Les quatre amis quittèrent le bureau et se sentirent suivis, Dray sortait aussi.

- J'ai une question à te poser, lança Sirius son adresse.
- Laquelle ?
- Est-ce que tu montreras ta véritable personnalité un jour ?

Dray réfléchit quelques secondes avant de répondre :

- Oui.
- Quand ?
- Quand nous n'aurons plus besoin de masques...

Sans lui laisser le temps de rajouter quoi que ce soit, Dray reprit son chemin. Sa démarche était rapide et féline. Bien vite, il disparut dans un couloir aux yeux des quatre espions qui jugèrent bon de faire une sorte de rapport à Audrey, Lily et Peter. Ils se rendirent dans la Cabane Hurlante en passant par le Saule Cogneur et firent chauffer leur Gallion. Lily et Peter ne mirent que cinq minutes à les rejoindre.

- Qu'est ce qui se passe ? s'affola de suite Peter.
- Rien de grave, un simple rapport pour vous tenir au courant, rassura Sirius.

Ils soupirèrent de soulagement, ça faisait quelques temps qu'ils ne s'étaient pas retrouvés dans ce lieu. Le jeune Black s'assit sur le lit où Prue s'était autrefois allongée après sa chute pendant l'incendie. Il eut un sourire triste en se remémorant leur premier combat contre Lunard. Remus, se doutant des pensées de son ami se rapprocha de lui.

- Sacré combat n'est-ce pas ?
- Oui, tu as bien failli te débarrasser de nous salopard ! rigola Sirius.
- Et j'en ai encore des regrets.
- Tu ne devrais pas. On t'a pardonné dès le lendemain. 

Remus rigola.

- Je disais que j'avais des regrets...de ne pas m'être débarrassé de vous !

Sirius le regarda en silence. 

- Je plaisante bien sûr, assura Remus.
- T'as intérêt ! s'exclama James qui avait suivi la conversation.
- Eh ! L'ironie tu connais ?! défendit Tonks.
- Où est Audrey ? demanda soudainement Sirius qui s'était rendu compte de son absence.

Un puma bondit en rugissant sous son nez et le fit allonger sur le lit. Audrey reprit sa forme humaine avec un sourire.

- T'en as mis du temps à remarquer mon absence !
- Désolé.
- Alors, ce rapport ? pressa Lily.
- En fin de compte, on a rien à vous dire, lança James.

La rousse lui répondit d'un regard flamboyant.

- C'est quoi déjà la réplique de Tonks...? Ah oui, ''L'ironie, tu connais ?"

Sirius sourit devant la scène et se leva. Il se plaça au centre de la pièce et prit la parole.

- Notre ami Dray a trouvé la signification du septième du dixième qui ne veut rien dire d'autre que le 7 octobre.
- C'est vrai qu'on aurait pu y penser nous-même, approuva Audrey.
- Notre mission, rajouta Sirius en regardant James, Remus et Tonks, c'est de découvrir ce que prévoit Voldemort à cette date. Et ça ne va pas être de la tarte !
- J'avoue...
- Vous avez un plan ? questionna Audrey.
- Pas pour le moment, répondit Remus.

Sirius réfléchissait. Il jeta un rapide coup d'½il à James. Lui aussi essayait de trouver une solution. En réalité, le jeune Black en avait une, mais elle était dangereusement...suicidaire. Tonks avait le regard dans le vide et pensait au problème aussi. Remus se rendit compte que Sirius ne réfléchissait plus.

- T'as une idée Sirius ?
- Peut-être...mais elle est risquée...
- Dumbledore nous a recommandé de ne pas prendre de risque, rappela Tonks.
- Je sais...mais je sens que l'information est importante et qu'il faut qu'on découvre ce que le secret de Voldy cache...
- Tu veux dire que...balbutia Peter qui avait compris.
- Oui, Peter...je vais y retourner, mais à l'insu de notre cher Voldemort.
- Mais c'est de la folie ! s'exclama Lily.
- Je n'en suis pas si sûre, interrompit Audrey.

Tous se retournèrent vers elle.

- Voldemort doit bien avoir un moment de faiblesse. Un moment où ses appartements sont laissés sans surveillance.
- La surveillance n'est pas un problème, on a la cape de mon père, fit James.
- Oui, sauf que si les choses se déplacent toutes seules, il va se poser des questions ! répliqua la blonde.
- Audrey a raison, murmura Tonks.
- Bien sûr que j'ai raison ! s'enflamma-t-elle.

Remus releva vivement la tête dans sa direction et fronça les sourcils. Audrey le regarda un instant sans ciller puis reprit :

- Donc, je disais, Voldy doit bien avoir un moment où il quitte ses appartements. Il ne peut pas y passer sa vie. S'il y a des gardes, je doute qu'ils soient à l'intérieur de son bureau. Nagini étant mort, vous ne risquez pas d'avoir de mauvaises surprises...
- Mais comment peut-on savoir quel sera le meilleur moment pour agir ? interrogea Tonks.
- Écoute, nous sommes le 26 septembre, on a jusqu'au 6 octobre au plus tard, fit Remus. On a juste à le pister de temps en temps pour savoir à quel moment il sort de son trou à rat !
- Je ne sais pas si vous pourrez tous rentrer ! lança Audrey.
- Mon avis, c'est qu'on neutralise carrément les gardes, on prend leur place et on surveille pour la personne qui sera à l'intérieur, proposa James.
- Et une autre personne patrouillera discrètement pour retenir Voldemort si nécessaire, conclut Tonks.

Les trois autres amis hochèrent la tête en signe affirmatif. Les quatre espions se regardèrent.

- On va mettre ça au point, dit Sirius après quelques instants de silence. Après, nous passerons à l'acte...
- On n'aura pas le droit à l'erreur, murmura James.





~~~~~~~~~~~~~~


28 septembre, les quatre espions ont tout ce qu'il faut pour mener à bien leur mission. Les gardes se relèvent toutes les quatre heures. Les « infiltrés » possédaient deux minutes pour les neutraliser, les cacher et prendre leur place à leur poste respectif. L'un d'entre eux devrait patrouiller de temps en temps dans le couloir pendant que les deux autres resteraient en permanence devant la porte. Tonks – sous la cape d'invisibilité – patrouillerait dans les couloirs alentours. Remus et James s'occupaient de garder la porte. Sirius lui, fouillerait les appartements de Lord Voldemort, à la recherche d'un quelconque indice pouvant lui être utile, à lui, et à l'Angleterre...

11h, les Maraudeurs ont pris leur petit déjeuner dans la Grande Salle. Ils décidèrent de ne pas tenir Dumbledore au courant de l'infiltration prévue. Après tout, inutile que le directeur soit inquiet pendant leur absence.
Les quatre espions quittèrent lentement la Grande Salle et se dirigèrent vers les couloirs. Mais, ils bifurquèrent bien vite une fois seuls, pour sortir de l'enceinte de l'école.
Ils transplanèrent après s'être assurés d'être hors de vue. Ils se matérialisèrent devant l'imposant Manoir Voldemort. Sous leur apparence de soit disant Mangemort, ils ne craignaient pas d'être repérés. Cela dit, Cédric ( Remus ) était plus qu'en alerte, analysant l'origine du moindre petit bruit. Ils arrivèrent devant la porte des quartiers du Mage noir à 11h30, heure à laquelle les deux gardes présents se faisaient remplacer. Les « infiltrés » utilisèrent le sortilège de Désillusion pour disparaître aux yeux des deux importuns. Ces derniers saluèrent vivement l'arrivée de leurs remplaçants. Cédric vint se placer derrière l'un des gardes, Harry derrière l'autre. Pauline quittait déjà le couloir pour patrouiller. Christophe lui, attendait que les anciens gardes disparaissent. Une fois seuls avec les remplaçants, Cédric et Harry n'eurent qu'à donner un coup sec sur la nuque de leur adversaire avec le tranchant de la main. Les deux espions les attrapèrent par les aisselles pour amortir leur chute. Sans bruits, ils emmenèrent les deux Mangemorts dans un placard situé à quelques mètres d'eux. Cédric leur versa une dose de somnifère à chacun pour s'assurer qu'ils ne reprendraient pas connaissance plus tôt que prévu. Harry revint devant la porte du Mage, rejoint par Cédric qui annula le sortilège de Désillusion. Ils furent soulagés de voir que les gardes n'étaient que de simple Mangemorts et n'avaient donc pas de tenue spéciale. Christophe lui, était toujours invisible. Harry se mit à arpenter lentement le couloir, comme tout bon garde, faisant des allés-retour pendant que son collègue gardait la porte sans broncher. Cédric releva la tête et fixa avec intensité un endroit...vide. Christophe suivit son regard mais ne vit rien. Pauline retira la cape d'invisibilité de James de manière à ce que ses amis ne lui voient que la tête.

- Voldy est introuvable, mais de nombreux Mangemorts sont regroupés dans la salle de réunion, murmura-t-elle.

Le corps de Christophe se tendit.

- Psst ! Je suis là ! chuchota le brun.

Il lui mit la main sur l'épaule pour qu'elle puisse le localiser.

- Retourne discrètement à la salle de réunion et essaye de savoir ce qu'il se passe.
- Compris.

Elle se remit la précieuse cape et s'éloigna. Harry continua son ennuyeuse marche le long du couloir, attendant impatiemment la suite des évènements. Cédric lui, était aux aguets. Il savait qu'il y avait quelqu'un dans les quartiers privés du Mage car il entendait du mouvement. Mais ça lui semblait vraiment bizarre car on aurait dit que la personne en question n'était pas censée être là. Une odeur de stress monta aux narines du Lycanthrope et il fit signe à Harry de revenir. Ce dernier accéléra le pas. Après avoir prit une grande inspiration, ils ouvrirent la porte et entrèrent. Christophe écarquilla les yeux devant l'acte de ses amis et se rua à l'intérieur lui aussi.

- Mais qu'est-ce que vous faites ? demanda-t-il furieusement.
- Quelqu'un est ici...quelqu'un qui ne devrait pas être là, répondit Cédric.

Après quelques secondes d'hésitation, Christophe prit une décision.

- Ok...retournez à vos postes, je vais rester ici.
- Ok, mais fais gaffe, avertit Cédric.
- Ouais, si t'as un problème, tu fais chauffer ! rajouta Harry en parlant des Gallions.

Ils se séparèrent là. Christophe observa les lieux. Il se trouvait dans un vaste salon luxueux et agréable. Il ne saurait pas qu'il s'agissait des appartements de Voldemort, jamais il n'aurait pu deviner que c'était lui le propriétaire. Car Voldemort offrait de lui une personnalité obscure et cruelle. La pièce était lumineuse et agréable à regarder contrairement au propriétaire des lieux. Le brun avança dans la pièce, ébahit par sa beauté. Mais il se souvint de la raison pour laquelle il se trouvait là et cessa d'admirer. Il traversa le salon et ouvrit une porte qui donnait sur le bureau de Voldemort. Là par contre, il reconnut le style de son ennemi. Grande pièce, mur de pierre sombre, peu de luminosité, fenêtre aux rideaux tirés...la pièce était froide et sinistre. Passer du salon au bureau donna la sensation au jeune Black de sentir la température chuter. Et pourtant, ce n'était pas le cas.
Une tête de serpent en argent trônait au-dessus du bureau. Sa gueule était grande ouverte, crochets dehors... le brun frissonna devant une telle agressivité d'un objet en argent. Le faible éclairage était vert. Voldemort ne pouvait pas cacher dans quelle maison le Choixpeau l'avait expédié à Poudlard. Le brun sortit de ses pensées et commença à fouiller. Il s'approcha du bureau et essaya d'ouvrir le premier tiroir, mais il était verrouillé, ainsi que tous les autres. Sous le coup de la frustration, Christophe reprit son visage normal. Sirius détailla la pièce des yeux et son regard se posa de nouveau sur la gueule du serpent en argent. Il tendit le bras et glissa prudemment sa main dans la gueule ouverte. Il sentit quelque chose au fond, s'en saisit et l'extirpa de sa cachette. Le brun se retrouva avec une clé de petite taille au creux de la main. Un bruit le fit se retourner. Des pas précipités se dirigeaient vers lui. En quelques secondes, Sirius utilisa le sortilège de Désillusion pour disparaître aux yeux de l'importun qui arrivait discrètement. La porte s'ouvrit lentement, ce qui fit grincer ses gonds. Une personne de grande taille tout en noir entra dans la pièce, à pas de loup. Sirius écarquilla les yeux en reconnaissant Dray. Il ne bougea pas pour autant car il voulait en savoir plus.
Dray s'avança vers le bureau et chercha à ouvrir les tiroirs comme Sirius un peu plus tôt et, tout comme lui, l'espion glissa sa main dans la gueule du serpent sans rien trouver.
Il était visible que son collègue commençait à s'énerver, mais le brun ne chercha pas à l'aider.

Qu'est-ce que tu es venu faire ici ? songea Sirius. Pourquoi maintenant ?

Dray releva brusquement la tête dans sa direction. Le brun aurait-il pensé trop fort ? Mais Dray reprit bien vite ses activités sans se soucier d'autre chose. Sirius observa ses gestes : rapides, efficaces, discrets... Dray remettait toujours les choses à leur place exacte.
Au bout de deux minutes de recherches vaines, Dray soupira et regarda vers Sirius.

- Bon aller, montre-toi et donne-moi cette fichue clé, murmura l'espion en noir.

Sirius obéit.

- Comment t'as fait pour savoir que j'étais là ?
- J'étais dans la chambre de Voldy quand t'es entré. Au départ je pensais que tu étais reparti...mais ta respiration a fini par de trahir.
- Ah...
- La clé s'il te plaît.

Le brun essaya de cacher au mieux son étonnement et tendit la clé à son coéquipier.

- Alors comme ça on a les mêmes idées et on les applique en même temps ? fit Dray en insérant la clé dans la serrure du premier tiroir.
- Comme tu peux t'en apercevoir...
- Je suppose que tu n'agit pas seul.
- Non, Tonks patrouille dans les couloirs, Remus et James ont remplacé les gardes.
- C'est bien.
- Comment tu as fait pour rentrer ? Tu es seul toi.
- Les fenêtres ne sont pas très bien gardées elles...
- Décidément, tu aimes escalader toi !
- J'aime surtout la discrétion.

Dray s'arrêta de parler en sortant un dossier du tiroir. Il l'ouvrit et garda le silence pendant un moment. Sirius, curieux, se mit à ses côtés pour lire. Il étouffa une exclamation. Dans les mains de son ami se tenait un ordre d'exécution contre...Albus Dumbledore. Un certain tueur à gages du nom de John Keith devait accomplir cette mission. Une photo de lui était agrafée avec le descriptif de Keith à côté.
Dray sortit de ses sombres pensées et fit une copie du dossier d'un simple mouvement de baguette. Il rangea la copie dans sa cape et ouvrit le second tiroir. Mais il n'y avait rien d'intéressant. Dray fit tomber un papier. Sirius se baissa pour le récupérer. Accroupis sous le bureau, son regard fut attiré par une plaque coulissante de la même couleur que le bureau. Il se releva et tira la plaque vers lui. Un plan de l'école se trouvait sous ses yeux. Des punaises plantées à différents endroits symbolisaient les endroits de frappe des Mangemorts pour, il le savait, la bataille finale.
Une porte claqua violemment. Sirius releva la tête vivement et entendit des pas se rapprocher. Dray lui montra la fenêtre d'un signe de tête et l'incita à le suivre. Sirius repoussa la plaque et jeta la clé au fond de la gueule du serpent. Il courut sans bruit à la fenêtre. Dray était suspendu à une gargouille sous le balcon. Sirius trouva sa place à quelques centimètres, sur une tête de Basilic en pierre. Il entendit la porte du bureau s'ouvrir à la volée et des éclats de voix.

- Je croyais portant avoir été clair ! hurla Voldemort. Ce maudit vieillard doit quitter ce monde avant le 7 octobre pour effacer tout espoir aux combattants face à mes troupes ! ça sera un coup de plus qui sera quasi fatal !
- Maître, ce sera fait. Mes hommes sont en position et n'attendent plus que mon signal pour agir.
- Et bien donnez-leur !
- Je dois me rendre sur les lieux, n'oubliez pas que c'est moi qui suit chargé de le tuer.
- C'est pour ça que vous êtes un tueur à ...

Voldemort s'interrompit car il venait de remarquer que la fenêtre était ouverte. Sirius l'entendit venir sur le balcon. Le temps était nuageux. Un orage n'allait plus tarder à éclater.

- Je n'ai pas le souvenir d'avoir laissé cette fenêtre ouverte, murmura-t-il.

Il leva la tête, puis se pencha par dessus la rampe...

- J'ai dû oublier, dit-il.

Les deux amis, toujours suspendus dans le vide annulèrent le sortilège de Désillusion d'une seule pensée. Sirius sourit à Dray.

- On a eu chaud ! souffla-t-il en levant la tête vers le balcon.

Il entendit des pierres s'écrouler. Il tourna la tête et vit Dray chuter. Le brun ne put crier, le son restant bloqué dans sa gorge.
Quelques mètres plus bas, Dray avait réussi à se rattraper à deux crochets d'une tête de serpent dont la gueule était grande ouverte. C'était la même que celle du bureau de Voldemort, mais en plus grand et en pierre. Sirius entendit le bruit de la pierre qui se détachait lentement de la paroi rocheuse. Le brun se dépêcha de descendre vers son ami pour lui venir en aide. Il ne restait plus qu'un mètre quand le crochet droit céda. Dray se tenait toujours au gauche qui menaçait de lâcher à tout moment. Moment qui arriva très vite, car le brun n'eut pas le temps de parcourir la distance qui le séparait que Dray chutait de nouveau. Un cri d'horreur s'étrangla dans la gorge de Sirius. Il lâcha la paroi et se laissa tomber en piquet. Il rattrapa Dray et essaya à nouveau de rentrer en contact avec la paroi pour trouver un appui. Mais avec la vitesse, il se râpa la main. Le sol se rapprochait d'eux à une vitesse vertigineuse. Le Manoir avait beau être immense, ses nombreux mètres furent vite dévalés en chute libre. L'esprit de Sirius était embrouillé, son c½ur était remonté dans sa gorge et il n'arrivait pas à respirer. Au moment où il aurait dû s'écraser sur le sol avec Dray, il se sentit happé et le paysage disparut sous ses yeux. Il sentit un souffle chaud dans tout son corps et rouvrit les yeux : il était devant Poudlard.
Il pensait être en sécurité, mais la conversation de Voldemort avec le tueur à gage lui revint en tête. Dray, avait beau être hors d'haleine, il ouvrit les grilles et se mit à courir. Sirius qui comprit que la vie du sorcier sans doute le plus puissant d'Angleterre était en danger, suivit son collègue.
Pendant sa course, il entendit des cris. Il se transforma en chien pour aller plus vite et passa devant Dray. Enfin, il entra dans le hall et se dirigea vers le bureau directorial. Quand il arriva et qu'il le vit vide, il repartit en arrière. Dray s'était transformé en un loup au pelage gris foncé. Grâce à leur odorat, ils essayèrent de localiser le directeur. Par la fenêtre, Patmol vit en bas dehors le directeur en compagnie de McGonagall.
Les deux animaux reprirent leur course folle et ressortirent. Une minute plus tard, Albus voyait deux animaux galoper vers lui, mais une bonne distance les séparait encore. Le c½ur de Sirius martelait sa poitrine à la même vitesse que ses pattes sur le sol. Il avait beau avoir l'habitude de ce genre de course sous sa forme animale, la peur d'arriver trop tard le tenaillait. Il repéra un mouvement sur la droite, à la lisière de la forêt interdite...
Tout se passa en quelques secondes...le sortilège de Mort sortit de la baguette du tueur et traversa les cent mètres qui les séparaient de sa cible...au moment où Dumbledore allait être touché, un chien noir de jais bondit sur lui et le propulsa à plusieurs mètres. Sans reprendre son souffle, Patmol se remit à courir vers le tueur à gage, le loup gris devant lui.

Le temps que John Keith réalise qu'il avait raté sa cible, deux flèches - l'une grise l'autre noire - lui sautaient dessus. Il sentit le souffle chaud des deux bêtes. La noire enfonça ses crocs dans la gorge pendant que la grise lui labourait le torse avec ses pattes avant, arrachant lambeau de chair par lambeau. Le loup, aveuglé par la rage se dressa sur ses pattes arrières et abattit ses pattes avant de toute sa puissance sur les côtes qui se brisèrent. Satisfait, le chasseur enfonça sa gueule pour en extraire le c½ur encore fumant de sa victime. Le chien regarda son ami avaler le c½ur avec dégoût, mais la réalité le frappa. Il avait aimé le goût du sang couler dans sa gorge quand il avait arraché la vie à John Keith d'un simple coup de mâchoire dans la gorge.

Le loup laissa sa colère retomber et se dirigea vers le directeur un peu étourdis au petit trot. Derrière lui, le chien jeta un dernier coup d'½il au traître avant de l'abandonner aux créatures de la forêt. Il marcha lentement vers son ami, l'esprit encore confus des derniers évènements. Tout était allé tellement vite qu'il avait l'impression que ses muscles avaient été plus rapides que son cerveau. Sans s'en rendre compte, il était arrivé à la hauteur de Dumbledore. Minerva le soutenait car à la vitesse à laquelle le chien noir l'avait propulsé, l'impact l'avait sonné.
Dumbledore écarquilla les yeux en voyant les gueules ensanglantées des deux prédateurs. Le loup reprit bien vite sa forme humaine, sous son éternelle tenue noire. Il fallut que Dray fixe le chien avec insistance pour que Patmol reprenne sa forme initiale lui aussi. Et c'est ce qu'il fit. Sirius eut des relents de sang et de chair qu'il avait déchiqueté. Sa gorge se noua et il lutta contre la nausée.
Ils emmenèrent le directeur à l'infirmerie et une question s'imposa dans l'esprit du brun : quels étaient les cris qu'il avait entendu lorsqu'ils étaient à la recherche de l'homme qu'il soutenait à l'instant même ?
Essayant de chasser ses pensées, il poussa les doubles portes de l'infirmerie et laissa le directeur sous les bons soins de l'infirmière.

- Il faut qu'on retrouve mes amis, fit soudainement Sirius.
- Entendu.

Sirius fit chauffer son Gallion. Celui de Remus répondit à l'appel quelques instants plus tard, indiquant qu'ils étaient dans la Cabane Hurlante.
Les deux espions se rendirent donc au passage du Saule Cogneur et s'y engouffrèrent après avoir stoppé les infatigables coup de fouet. Sirius essuya sa bouche ensanglantée.
Les Maraudeurs étaient au grand complet. Seule Audrey manquait à l'appel.

- Elle est où Audrey ? s'inquiéta Sirius.
- Elle est à la journée portes ouvertes au Ministère, expliqua Lily. Elle aussi elle veut faire Auror.
- Ah ok. On ira quand nous ?
- A la prochaine session vu qu'on a raté celle-là. Mais t'inquiète, elle va ramener tous les papiers qui peuvent nous intéresser.
- Ok super... et vous, comment vous avez su qu'on avait quitté le Manoir de Voldy ? demanda le brun à l'adresse de ses trois compagnons.
- On ne le savait pas. Voldemort nous a chassé en disant qu'il voulait être tranquille et qu'il n'avait pas besoin de gardes devant la porte lorsqu'il était dans ses appartements, informa Remus.
- On a donc réveillé les gardes et on les a sorti du placard, dit James.
- Heureusement que j'avais la cape, fit Tonks. J'ai croisé je ne sais combien de Mangemorts avant de revenir vers les garçons !
- Et toi ? Qu'est-ce que t'as fait pendant tout ce temps ? questionna Lily à l'adresse du brun.
- Je suis entré dans le bureau de Voldemort. J'ai commencé à fouiller quand Dray – il désigna son collègue à côté de lui – est arrivé lui aussi.
- Et on a trouvé des informations importantes, fit Dray.
- Comme ?
- Eh bien tout d'abord...j'ai trouvé dans un tiroir un dossier sur John Keith.
- Celui que vous êtes allé chercher ? interrompit Peter.
- Lui même...en fait, ce n'est rien de plus qu'un traître...son ordre de mission était de tuer Albus Dumbledore...

Les personnes présentes firent toutes des yeux ronds, excepté Sirius et Dray.

- Et ensuite, j'ai trouvé un plan de l'école avec les endroits où les Mangemorts ont l'intention d'attaquer, ajouta Sirius.
- L'ennui, c'est que Voldemort est arrivé à ce moment-là avec Keith et on a dû passer par la fenêtre et donc on a pas pu voir le plan en détails...
- Tu me prends pour un amateur ? fit Sirius avec un sourire.

Dray ne répondit pas. Le brun sortit de sa poche une feuille pliée en quatre. Il montra le papier à son collègue.

- J'ai fait une copie du plan avant de sauter...
- Bien joué l'ami...

James se racla la gorge pour qu'ils continuent leur récit.

- Donc ensuite on a entendu la conversation de Voldy avec Keith et on est rentré à l'école pour sauver Dumbledore, continua le brun.
- On a pris notre apparence animale pour aller plus vite, Sirius a sauvé Dumbledore en lui sautant dessus avant que le sortilège ne l'atteigne et après on s'est occupé personnellement de Keith... poursuivit Dray.
- Et alors ? pressa Remus.
- Keith est mort, dit simplement Sirius qui n'avait aucune envie de donner les détails.

Dray respecta son choix et ne rajouta rien.

- Si on étudiait ce plan un peu ? proposa Tonks.
- Avec joie cousine ! s'enthousiasma le brun.

Il déplia le morceau de parchemin tout en s'avançant vers la table défoncée près de la fenêtre. Tous se mirent autour de lui et se penchèrent sur le plan avec attention. Ils n'eurent aucune difficulté à se repérer. Voldemort avait l'air d'avoir soigneusement étudié le plan avant eux car il était d'une précision extrême, et les points d'attaque se révélaient dangereux et efficaces. Malheureusement, ce plan n'était pas achevé et, Voldemort ayant l'original, il risquait de faire des modifications. Mais rien que cette copie du plan inachevé se révélait très utile et ferait sans doute gagner du temps aux combattants de la liberté.
Après avoir bien pris connaissance du plan, les Maraudeurs quittèrent leur repère pour aller rendre une petite visite à Dumbledore. Dray prit congé de ses amis et disparut une fois hors des limites de l'école.

Le directeur de cette même école avait peu à peu retrouvé ses esprits. Les doubles portes de l'infirmerie s'ouvrirent sur six personnes qu'il connaissait très bien.

- ça va mieux ? demanda Sirius en s'approchant.
- Oui. Juste un peu étourdi...
- Désolé de vous être rentré dedans..
- Je t'en remercie sinon je ne serais pas là à te parler. Mais je pense que vous avez un rapport à me faire.

Malgré la fatigue visible sur le visage du vieil homme, ses yeux passaient toujours aussi bien au rayon X.

- Et bien...nous avons décidé de découvrir ce que cachait Voldemort, commença James.
- Donc nous nous sommes rendus au Manoir, poursuivit Remus. James et moi avons remplacé les gardes...
- ... Moi je patrouillais dans les couloirs sous la cape d'invisiblité, continua Tonks.
- Et moi j'attendais que la voie soit libre pour rentrer dans les appartements de Voldy. Seulement, Remus a entendu du mouvement derrière la porte. Alors je suis rentré et je suis allé dans le bureau pour le fouiller. J'ai été très vite interrompu par Dray qui arrivait à son tour. C'est lui que Remus avait entendu. Ensemble, on a fouillé le bureau et Dray est tombé sur le dossier vous concernant. John Keith était le tueur à gages de Voldy, et vous étiez sa cible. Moi, j'ai trouvé le plan de l'école avec les points d'attaques. Puis, Voldy est arrivé, j'ai eu à peine le temps d'en faire une copie et de sortir qu'il rentrait. Dray et moi sommes restés pas mal de temps suspendus en l'air à des gargouilles. On a entendu une conversation qui nous a appris que Keith allait agir dans les minutes qui arrivaient. On est donc rentré au château. La suite, vous la connaissez...

Albus avait écouté attentivement le récit des Maraudeurs, en particulier celui de Sirius.

- Il faudra que tu me passes ce plan, même s'il n'est pas complet, il nous sera toujours utile.
- Ok.
- Comment va Dray ?

Le brun fut un peu surpris de la question mais consentit à répondre.

- Bien, on a juste failli y passer, mais il va bien.
- Comment ça ? ! firent toutes les personnes présentes.
- Beh on a eu un petit soucis quand on est passé par la fenêtre. Les gargouilles ne tenaient pas très bien et donc voilà. On a fait une belle chute, mais heureusement on s'en est tiré.

Ses amis sentirent qu'il n'avait pas envie de s'étaler sur le sujet et respectèrent son choix. Après tout, il était vivant c'était le principal.

- Il faudra également que je parle à ton ami...
- Dray ?
- Oui...il pourra m'aider pour contrer l'attaque de Voldemort. C'est un fin stratège.
- Je croyais que le plan de riposte était déjà fait ! fit James.
- Il l'est...mais il faut qu'on peaufine d'après la copie du plan de Voldemort pour être encore plus efficace.
- Est-ce que nous avons l'aide des gouvernements sollicités ? demanda Remus.
- Oui. La France, la Grèce, l'Espagne, quelques états d'Amérique et une armée Allemande.
- Je doute qu'ils nous aident uniquement pour le plaisir, marmonna Peter.
- Tu as sans doute raison...ces gouvernements sont les plus puissants avec l'Angleterre. Malgré tout, ils redoutent la puissance de Voldemort.
- Mais avec toutes ces armées, plus les habitants...on ne devrait pas avoir trop de difficultés à battre Voldy non ? questionna Tonks.
- Ne sous-estime pas Voldemort...il n'est pas devenu le criminel le plus dangereux pour rien. Lui aussi a sans doute fait appel à des tueurs étrangers.
- Salut la compagnie ! lança Audrey en arrivant.
- Salut ! répondirent ses amis.
- Alors, cette journée au ministère ? pressa Lily.
- Enrichissante ! Croyez-moi, même quand Voldy sera enterré – si on prend cette peine – on aura du pain sur la planche en devenant Auror !
- Ah oui ?
- Oui. Les Aurors débutants resteront sur l'Angleterre, mais plus on aura d'expérience, et plus on pourra intervenir loin d'ici, dans d'autres pays ! Et le mieux dans tout ça, c'est qu'avec les dossiers qu'on a, on peut postuler pour suivre une formation d'espionnage en parallèle !
- Génial ! répondit Remus.
- Ouais ! Mais va falloir s'accrocher car pour avoir des missions intéressantes, il faut bien sûr avoir un bon niveau !
- Tu penses qu'on pourra y aller quand ? interrogea Sirius.
- Je ne sais pas si c'est très utile que vous y alliez ! J'ai absolument tout noté et j'ai récupéré tous les papiers qui traînaient. Après c'est toujours pareil.
- Tant mieux, ça nous fera gagner du temps, soupira James.
- Que faites-vous là professeur ? Quand je vous cherchais, le professeur McGonagall m'a simplement dit que vous étiez là.
- Tes amis t'expliqueront tout ça en détails. Mais d'abord, dis-moi pourquoi tu me cherchais.
- Avant de partir, j'ai aperçu Dray de loin...il se dirigeait vers le Département des Mystères. Pourquoi ?
- J'en sais pas plus que toi, je lui demanderai à sa prochaine visite, promit Albus.

Les Maraudeurs laissèrent le directeur prendre un peu de repos. Sirius expliqua les évènements de la journée à sa petite amie qui écoutait avec attention.

- En gros vous êtes allés chercher Keith pour rien la dernière fois.
- En gros c'est ça oui ! Il devait se douter que Dumbledore lui ferait appel et que ce serait le meilleur moment pour le tuer.
- Fatigué ?
- Un peu...

A ce moment-là, il n'était que 18h, mais les quatre espions ressentaient la fatigue de leur intrusion au Manoir Voldemort. Ils avaient eu une énorme pression et Sirius avait le contre coup de sa chute. Ils allèrent donc se reposer. Lily et Peter s'installèrent dans la salle commune faire leurs devoirs, Audrey se rendit à la bibliothèque pour faire des recherches. Une question embarrassante occupait l'esprit de la blonde.

Qu'est-ce que ça fait de se battre face à la Mort ? ne cessait-elle de ne demander.

La réponse, elle savait qu'elle l'aurait bientôt...peut-être même, plus tôt qu'elle le pensait...



Voilà voilà.
Je sais j'ai un retard énorme, mais cette fois-ci, ce n'est pas dû à mon emploi du temps chargé...
Le jour de la tempête qu'il y a eu samedi 25 janvier a fait tombé pas mal d'arbres. L'un d'entre eux n'a rien trouvé de mieux que de tomber sur les lignes électriques de mon lotissement. Donc pas d'électricité pendant une semaine et donc pas Internet ! ! !
Heureusement, chez mes grands-parents, il y a un ordi. Un ancêtre c'est vrai, mais un ordi. Donc j'ai pu écrire cette suite deux fois plus longues que les autres. Je n'ai pas pu la poster plus tôt tout simplement parce que mes grands-parents n'ont pas le net.
Bref, assez blablaté ! ! ! Le courant est revenu chez moi, Internet avec !

 
 
 
Tags : maraudeurs, fanfiction, dray, inspection secrète, mission, sirius black, James Potter, remus lupin, tonks, audrey meyers, au temps des maraudeurs
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#Posté le samedi 31 janvier 2009 15:06

Modifié le mercredi 28 août 2013 05:31

Chapitre 60 : La bataille finale

Chapitre 60 : La bataille finale
 
Chapitre 60 : La bataille finale


 
 
- Ton jour de vengeance est arrivé Prue...regarde-moi ! murmura Sirius avec une lueur meurtrière dans son regard noir.


Il resta accroupi et regarda les Mangemorts avancer dangereusement dans le parc. Mais au lieu de se battre, ils s'écartèrent pour laisser leurs bêtes mâcher le travail. Sirius poussa un juron et vit avec satisfaction que Dray était là et s'y attendait. Mais malgré la nuit, malgré la confusion de la bataille, malgré le fait qu'il soit si loin... il reconnut Black...

- Audrey... murmura-t-il.

Comment avait-il pu ne pas comprendre plus tôt ? Audrey... Dray... Son sourire s'effaça car il se souvint des paroles de Dumbledore. En première ligne, Audrey n'avait que très peu de chances de survivre. Surtout que les Mangemorts lançaient des sortilèges de loin pour rester hors de portée. Géants, Acromentules, rhinocéros géants et toutes autres bestioles affrontaient les fauves, les Centaures, d'autres géants et hippogriffes sous les ordres de Dray. Cette dernière n'avait aucune difficulté à se glisser dans les rangs adverses pour semer la pagaille et trancher quelques têtes avec son épée. Elle lançait des sortilèges pour provoquer des explosions et semer un peu plus la confusion. Son cheval, courageux, lui obéissait parfaitement malgré les animaux et le danger imminent qu'il courait. Mais il avait une bonne cavalière qui parait de justesse tous les coups. Vraiment de justesse...
Dumbledore de son côté finissait d'organiser la défense. Un éclair déchira le ciel et un cri - ou plutôt une plainte - se fit entendre malgré le bruit assourdissant de la bataille.

- Tue-les tous Lunard, sourit Sirius.

Car il savait très bien que ce n'était pas son ami qui venait de pousser ce cri dans la Cabane Hurlante qui avait plus que jamais le mérite d'honorer son nom. Sirius vit une lueur éblouissante dans la nuit foncer droit sur lui. Il se baissa à temps pour l'éviter mais la boule de feu percuta un endroit de la tour juste au dessus de lui qui le projeta en arrière, contre le mur, ce qui lui coupa le souffle. Il roula sur le côté pour éviter les lourdes pierres qui tombaient et pria pour qu'il n'y ait personne en dessous.

- Vous voulez jouer à ça bande d'ordures ?

Il se releva, sortit une mini grenade et s'aida de sa baguette pour l'envoyer au milieu des Mangemorts. Le petit objet passa inaperçu et ne mit que cinq secondes à exploser. Plusieurs Mangemorts furent soulevés et projetés plus loin.

- Petite, mais puissante...merci Mumus !

Les Maraudeurs avaient passé un peu de temps à créer des grenades, fumigènes et leurres. Celle que venait de lancer Sirius, c'est Remus qui l'avait mise au point. Mais le brun perdit bien vite son sourire : Black cabrait devant une Acromentule, provoquant la chute d'Audrey qui ne s'y attendait pas, occupée à se battre. Il se crispa et eut envie de voler à son secours, mais il ne le pouvait pas. Il devait se contenter d'observer la scène et d'envoyer des grenades et autres au milieu des Mangemorts quand il était certain de ne pas toucher les siens. Il devait rester à son poste. Les autres avaient besoin de lui pour réduire au maximum le nombre d'ennemis avant qu'ils approchent.

James lui, avait quitté le hall de l'école pour se rapprocher discrètement des lignes ennemies. Il vit plusieurs Mangemorts poser des explosifs. Il rebroussa chemin en vitesse pour aller alerter Arthur Weasley. Il avait son âge, mais était presque aussi fort que lui en combat.

- Arthur ! Ils vont ouvrir une brèche par là, je vais chercher du renfort !
- Ok. Molly est un peu plus loin !

Il continua sa course et se rendit auprès de l'amie d'Arthur.

- Molly, le groupe d'Arthur a besoin de renfort, les Mangemorts vont ouvrir une seconde brèche !

La rousse parut s'affoler et fit signe à son groupe de la suivre. Mais les explosifs firent leur travail à merveille. La seconde ouverture était faite...

Lily, du haut de sa tour, lança plusieurs fumigènes sur les Mangemorts. Ces derniers se retrouvèrent dans un épais brouillard asphyxiant. Il y eut une détonation et un champignon de feu se forma au c½ur même des animaux guidés par Audrey. Les flammes rugirent et la température devint étouffante.

- AUDREY !!!! hurla Sirius.

Mais sa petite amie ne pouvait l'entendre. Celle-ci se retrouvait encerclée par les flammes. Black les ayant déjà bravé auparavant prit son élan et passa à travers la barrière de feu sans problème. Un loup-garou qui devait s'assurer que la cavalière ne ressorte pas vivante se fit trancher la gorge avant même d'avoir réalisé qu'elle avait sauté.
Sirius poussa un soupir de soulagement en voyant le cheval noir repartir au galop loin des flammes. Il entendit un sifflement bien connu devenir distinct.

Des balais, songea-t-il.

En effet, trois Mangemorts fonçaient sur lui sur des balais, bien déterminés à l'éliminer. Ils arrivaient très vite. Le brun lança un Expelliarmus sur l'un d'entre eux qui tomba. Les deux autres sautèrent en plein vol sur la tour. Sirius ne se laissa pas impressionner par le surnombre et engagea le combat. Il bloquait les sortilèges, bondissait sur le côté pour esquiver, feintait ses attaques mais ses adversaires tinrent bon. Un des Mangemort commit l'erreur d'essayer de lui décocher un coup de poing, mais le brun bloqua l'attaque, feinta un crochet droit pour finalement mettre un coup dans l'estomac avec le gauche. L'autre en eut le souffle coupé. Sirius lui donna un coup de pied et son adversaire bascula dans le vide. Le dernier Mangemort tenta de le bousculer pour que Sirius tombe, mais ce dernier avait senti le coup venir. Il s'écarta et le Mangemort ne put ralentir. Il passa au-dessus des pierres lui aussi pour aller accompagner son ami aux Enfers.
Le brun se rua dans les escaliers pour aller aider les autres, car les animaux venaient de faire place aux Mangemorts. Les bêtes continuèrent quand même le combat. Ils n'avaient plus besoin de l'aide d'Audrey et celle-ci le comprit car elle s'éloigna pour aller se battre ailleurs. Elle mena Black dans les lignes ennemies et transperça de son épée les Mangemorts qui tentaient de l'en empêcher. C'était effrayant de la voir se déplacer parmi l'armée ennemie. Voldemort ne recula pas en la voyant arriver car il ne savait pas qui c'était. Audrey avait gardé la tenue de Dray et aucune parcelle de sa peau n'était dévoilée.

- Viens à moi Tom ! Viens te battre sale lâche ! Je t'attends ! Il est grand temps qu'on s'affronte tous les deux !! provoqua-t-elle avec rage et défi.

Black cabra avant de repartir au galop, ramenant sa cavalière auprès des siens.

Qui était cet étrange personnage venu me narguer ici même ?

Voldemort retint sa rage car il ne devait pas commettre l'erreur de se lancer dans la bataille maintenant. Il devait résister à la provocation ennemie. Ce n'était pas le moment de foncer tête baissée.

James se battait contre un Mangemort de grande taille plutôt doué pour les duels. Lily - qui avait quitté sa tour - lui vint en aide. Sirius courait toujours pour retrouver Audrey. Il lançait des sorts sur les Mangemorts sur son passage sans même prendre le temps de s'arrêter. Enfin, il reconnut la personne entièrement vêtue de noir se battre contre deux Mangemorts. Il en stupéfixa un. L'autre, surpris de cette arrivée soudaine, n'évita pas le sort d'Audrey qui l'atteint de plein fouet.

- Sirius ! Mais qu'est-ce que tu fais là ?
- ça se voit pas ? demanda-t-il en engageant le combat avec un autre Mangemort.

Le tranchant d'une main frappa la nuque de la blonde qui tomba à genoux. Sirius, trop concentré par son combat, ne se rendit compte de rien. Le Mangemort leva sa baguette sur la poitrine d'Audrey.

- Avada Ked...

Un éclair rouge l'interrompit.

- ça va ?
- Ouais, il était temps que t'arrive. Merci.
- De rien.

Regulus Black l'aida à se relever et repartit se battre sans demander son reste.

- Putain de Mangemort, grommela-t-elle en se massant la nuque.



Un peu plus tard, Lunard gisait sur les planches pourries de la Cabane Hurlante. Du sang coulait de ses nombreuses blessures. Un coup de patte dans le ventre de la part de Greyback lui avait été fatal. Le loup-garou noir se pencha sur sa proie pour l'achever, manière de s'assurer qu'il était bien mort.
Mais un loup gris lui bondit dessus. Un claquement de mâchoire sec et puissant, et un lambeaux de chaire lui était enlevé de l'½il à la gorge. Greyback poussa un hurlement de souffrance avant de foudroyé du regard son nouvel adversaire de son unique ½il. Il retroussa ses babines, dévoilant ses crocs impressionnants de la taille d'un poignard. Il rugit avant de bondir sur le loup qui se mit sur le côté pour esquiver l'attaque au dernier moment. Le temps que le loup-garou corrige sa trajectoire, le loup gris était sur son dos et refermait sa mâchoire sur la nuque. Les os se brisèrent et le loup-garou tomba raide sur le plancher. Alors qu'elle pensait être seule avec Remus, Audrey, sous sa forme animale, se sentit soulevée et alla se cogner contre le mur avec puissance. Elle sentit une chaleur à l'épaule. Un autre loup-garou était arrivé. Elle se sentit au bord de l'évanouissement.

Quelle sensation ça fait de se battre contre la Mort ? se souvint-elle s'être demandée peu avant la bataille. Une sensation de vide, se répondit-elle.

Le nouvel arrivant se dressa sur ses pattes arrières, arma sa patte avant droite...Audrey vit la patte se rapprocher d'elle, mais ferma les yeux et ne sentit rien.
Quand elle les rouvrit, un loup-garou gris foncé se battait contre celui qui avait bien failli lui ôter la vie.

C'est la deuxième fois que je me fais avoir par derrière, songea-t-elle.

Elle peina à se relever, même à quatre pattes. Lunard dominait le combat et envoya son jeune adversaire contre l'armoire. Il alla l'achever de la même manière qu'Audrey l'avait fait avec Greyback. Lunard se métamorphosa. Il passa sa baguette sur ses blessures qui se couvrirent de bandages. Audrey reprit sa forme humaine et se releva...trop vite. Ses forces l'abandonnèrent. Remus la rattrapa avant qu'elle tombe dans les puissants bras de l'inconscience.


Lily stupéfixa son adversaire et se rua aussitôt sur un autre. James se battait aux côtés de son frère de c½ur, Sirius. Dumbledore était dos à dos avec McGonagall. Ils ne semblaient pas affolés par les Mangemorts qui arrivaient en groupe pour tenter de les tuer. Hagrid se servait de son parapluie en guise de baguette et de sa puissance physique pour repousser les Mangemorts. Tonks et Peter étaient chargés d'empêcher les Mangemorts d'entrer à l'intérieur de l'école à l'aide de protections magiques. Mais cela devenait de plus en plus difficile car ils n'étaient que deux.
Tout l'extérieur de l'école était éclairé des différentes couleurs des sortilèges. Il n'y avait que peu de place pour se battre tellement il y avait de monde. Les deux armées étaient colossales, et le nombre de cadavres au sol commençait à rendre les déplacements difficiles. Il y avait beaucoup de blessés aussi, mais personne n'abandonnait. D'un côté comme de l'autre, c'était une lutte acharnée. Des duels à mort. Il y avait une rage de vaincre en chacun des combattants. Une rage qui les poussait à se jeter dans la bataille avec toute la hargne dont ils étaient capables, enchaînant coups et sortilèges, courant vers d'autres adversaires, secourant des alliés en mauvaise posture... tout allait à cent à l'heure. Il n'y avait aucun répit. Et ça empira les Mangemorts parvinrent à entrer dans l'école.


Les forces du Mal envahir le grand hall telle une vague qui se déferle sur les combattants du Bien qui avaient sagement attendu ce moment pour accueillir leurs ennemis. Les Mangemorts se dispersèrent dans les couloirs par petit groupe pour semer la pagaille, achever les plus faibles et surtout trouver des élèves à prendre en otage.
La moitié des Aurors, renforts étrangers et autres combattants se replièrent dans l'école à la poursuite de leurs ennemis. Les autres restèrent dehors, essayant de retenir le restant de l'armée du Mal.

Tonks et Peter courraient dans un couloir du septième étage. Ils lancèrent le mot de passe à la Grosse Dame complètement affolée et entrèrent dans la salle commune. Beaucoup d'élèves étaient paniqués. Ils savaient que selon l'issue des combats, la salle commune ne suffirait pas à les protéger. Les deux Maraudeurs ne perdirent pas leur temps à les rassurer, c'était inutile. Le bruit du chaos qui régnait quelques étages plus bas en disait trop long sur la violence des combats. Les deux amis allèrent dans leur dortoir pour s'approvisionner en grenades et autres accessoires qui pourraient leur servir. Peter prit la Carte du Maraudeur et ils ressortirent de la salle commune. Le portrait bloqua le passage derrière eux.

- Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises, récita Peter à la carte.

Le plan de l'école apparut, ainsi que les personnes présentes. Ils n'avaient jamais vu la carte aussi chargée. Ils virent un groupe de Mangemorts arriver droit sur eux. S'ils parvenaient à entrer dans le dortoir, ce serait catastrophique pour les jeunes qui ne savaient pas encore se battre suffisamment bien pour tenir tête à des Mangemorts. Tonks laissa une grenade sur place avant de partir avec Peter. Ils s'éloignèrent le plus vite qu'ils purent. Quatre secondes plus tard, la grenade faisait son effet juste au moment où les Mangemorts passaient. Les deux amis regardèrent la carte et se dirigèrent au pas de course un étage au dessous, pour recommencer la man½uvre avec d'autres ennemis et ainsi les tenir éloigner de leurs camarades. Il fallait qu'ils empêchent les ennemis de se rapprocher de la salle commune.


Audrey avait retrouvé ses esprits, Remus était avec elle. Ils croisèrent James et Sirius en rejoignant l'intérieur de l'école.

- Putain, mais t'étais où ? demanda le brun à l'adresse de sa petite amie.
- Je faisais du shopping ! s'énerva la blonde.

Un Mangemort arriva et n'eut pas le temps de brandir sa baguette que quatre sortilèges de stupéfixion l'envoyaient au pays des rêves. Si celui-ci existait encore...
Les quatre Maraudeurs allèrent dans la Grande Salle, lieu de concentration des duels. Ils virent avec satisfaction que pour l'instant, la bataille tournait à leur avantage. Mais il ne fallait pas se relâcher car la situation pouvait basculer à tout moment. Lily se battait et s'occupait de soigner les blessés qui n'avaient rien de grave dès qu'elle le pouvait. Les blessés graves étaient transportés à l'infirmerie.

L'infirmerie !!! s'exclama intérieurement Lily.

La boule déjà bien présente dans son estomac grossit davantage. Si les Mangemorts atteignaient l'infirmerie...
 
- JAMES ! SIRIUS !!!!

Les concernés se retournèrent. Voyant que la rousse leur faisait de grands signes, ils la rejoignirent.

- L'infirmerie n'est pas encore surveillée et les Mangemorts sont partout dans l'école ! cria-t-elle pour dominer le chaos.
- Oh non...

Les deux garçons quittèrent comme ils purent la Grande Salle, se battant au passage avec tous les ennemis qu'ils abordaient. Une fois les doubles-portes franchies, ils se précipitèrent à l'infirmerie, sprintant à travers les couloirs. Un Mangemort essaya de les arrêter, mais il prit un sort et passa à travers une paroi de verre avant de chuter dans le vide. Ils continuèrent leur course et virent Tonks et Peter au loin.

- VENEZ ! ordonna James.

A quatre, ils se dirigèrent vers l'infirmerie et tombèrent sur un groupe de Mangemorts à quelques mètres seulement des portes de l'infirmerie. Les Maraudeurs engagèrent le combat de suite pour les empêcher d'entrer. Audrey et Remus arrivèrent dans le dos des Mangemorts et leur coupèrent toute retraite. Une fois qu'il en eurent fini avec eux, ils poussèrent les portes de l'infirmerie et furent frappés d'horreur face aux nombre de blessés. L'infirmière et son assistante ne savaient plus où donner de la tête. Ils ressortirent pour ne pas les déranger. Ils ne pouvaient rien faire pour eux.

- Mais où est Audrey ?! s'affola Sirius.
- Elle m'a dit qu'elle avait entendu du bruit du côté de la Salle sur Demande, répondit Remus. Elle est partie quand on finissait de se battre.

Sirius se remit à courir vers la destination communiquée par Remus. Quand il arriva, il la vit se battre contre un adversaire qu'elle neutralisa l'instant d'après.

- Joli coup...Dray !
- Pas le temps de parler de ça Sirius.
- Dommage... ça pourrait bien être le dernier.
- Ne dis pas de b... DERRIÈRE TOI !!!!!!!!!!!!!!!!!

Trop tard. Le sortilège le frappa dans le dos avant qu'il ait eu le temps de se retourner. Il tomba à genoux avant de s'écrouler sur le sol froid. Il n'entendait plus le bruit de la bataille...son cerveau semblait ne plus fonctionner. Il ne sentit plus son c½ur battre. Il ferma les yeux et fit la chute vertigineuse dans le tunnel de la Mort.



- Sirius ! Sirius ! SIRIUS !!!!

Cette voix, il la connaissait. Il avait espéré l'entendre à nouveau depuis presque deux ans. Deux d'espoir fou.

- Prue...

Les yeux de son esprit s'ouvrirent. Il était dans le noir complet et n'entendait que la voix de sa brune.

- Tu n'es pas mort Sirius...pas encore... retourne au combat ! Retourne vers la vie. Tes amis ont besoin de toi.
- Je sais...
- Tu y es presque...n'abandonne pas. Retourne au combat...pour vivre libre... Tu touches au but. C'est la dernière ligne droite. Relève-toi mon ange. Tu en es capable. Ne le laisse pas s'en tirer. Je t'en prie, ne le laisse pas nous détruire. Je t'aime Sirius, ne me déçois pas... Ouvre les yeux.
- Prue... J'ai besoin de toi.
- Je suis là... je ne te quitte pas. Jamais.
 
Il se sentit revivre. Les encouragements de Prue devinrent un murmure à peine audible jusqu'à disparaître totalement. Il quitta l'inconscience dans un gémissement. Quelque chose, ou plutôt quelqu'un le serrait dans ses bras.

- Tout va bien, Audrey...
- Tu m'as foutu la trouille !
- C'est rien, juste sonné.
- Juste sonné ? T'as fait un arrêt cardiaque et ça fait une demi-heure que t'es dans les vaps !
- C'est rien, je t'assure. Je suis en pleine forme pour aller botter les fesses de ces satanés Mangemerde.
- Tant mieux parce que Voldemort est entré en jeu. Il est temps de faire échec et mat. Dumbledore se bat face à lui.

Sirius oublia ses blessures et sa fatigue. Il allait enfin venger Prue.
Ne me déçois pas. Cette phrase résonnait dans sa tête. Je t'aime Sirius, ne me déçois pas.
Il se releva et, ensemble, ils parcoururent les couloirs pour rejoindre le c½ur même de la bataille. Ils croisèrent pas mal de monde dans le sens inverse, allant se réfugier, récupérer un peu, ou se diriger vers l'infirmerie. Sirius se stoppa net. Un Gryffondor de septième année soutenait une autre personne, visiblement inconsciente et mal en point.

- Regulus...s'horrifia le brun en reconnaissant son jeune frère.

Audrey l'avait vu s'arrêter mais continua sa course suicidaire vers Voldemort. Fais-le ! Pour le Bien, pour vivre libre... s'ordonna-t-elle. Il est temps d'en finir.
Sirius sortit de sa torpeur en entendant des cris provenant de la Grande Salle. Réalisant que sa petite amie n'était plus à ses côtés, il courut vers l'origine des cris.
En entrant dans la Grande Salle, il se fit bousculer par plusieurs personnes qui accompagnaient les blessés hors de portée des duels.
Sirius comprit que l'avantage n'était plus en leur faveur... son coeur lui joua des tours devant cette effroyable constat. Ils étaient en train de perdre l'avantage.

Audrey...où est-ce qu'elle est encore passée ?

Il n'eut pas le temps de se répondre qu'un Mangemort lui fonçait dessus. Sirius fit un pas de côté, le laissant percuter le mur derrière lui. Le Mangemort n'abandonna pas et commença un duel à mort.

James aidait Lily à sortir de la Grande Salle. En voulant secourir une de ses amies, Lily s'était faite touchée et avait besoin de soins. Elle perdait pas mal de sang. James la prit dans ses bras et courut se mettre à l'abri, se baissant pour esquiver les sorts qui fusaient de partout.

Sirius acheva son adversaire sans la moindre pitié. Il ne le regarda même pas s'écrouler au sol qu'il se choisissait déjà un autre adversaire. Le brun avait saisi que les Mangemorts étaient en surnombre et que ce n'était pas le moment de se demander où étaient passés ses amis.

Sans doute quelque part dans la salle en train de se battre...


Du moins, il espérait qu'ils étaient en meilleur état que Regulus. Regulus...qu'a-t-il bien pu lui arriver ?
Sirius chassa ses angoisses d'un revers de main en expulsant son adversaire avec violence contre un mur. Il avait peur pour ses amis, peur pour Audrey... pour lui... l'adrénaline était à son maximum et il ne trouvait le moyen de se sentir mieux qu'en abattant ses adversaires. 

Au même moment, dans la même pièce, Remus se battait contre deux Mangemorts. Il ne s'en sortait pas si mal que ça. Il regretta tout de même de ne plus être dans la Cabane Hurlante sous sa forme animale.

Ma forme animale !

En un éclair, il se métamorphosa et libéra la sauvagerie du loup-garou qui dormait en lui. Le prédateur trancha la gorge de ses adversaires en deux claquements de mâchoires. Mais le temps n'était pas à la rigolade et, pour gagner, il avait plus besoin de l'intelligence d'un homme que de la puissance d'un animal. A contrec½ur, il abandonna sa forme animale et reprit le combat.

Tonks...où elle est passée ? Elle était avec Peter...

Sirius, tout en se battant, essayait de savoir où était sa cousine. Il aperçut James au loin revenir dans la salle. Il stupéfixa son adversaire et se fraya un chemin jusqu'à son frère de c½ur.

- James ! Où est Tonks ?
- Je l'ai vu, elle va bien. Elle sortait avec d'autres personnes pour retenir les renforts des Mangemorts.
- Et Lily ?
- ça va mieux. Je l'ai emmené à l'infirmerie, elle ne va plus tarder à revenir.
- Peter ?
- Peter ? Il est juste derrière toi !

Sirius se retourna. En effet, son ami se battait avec une incroyable vivacité.
Une panthère noire surgit devant le nez de Sirius avant de reprendre l'aspect de Tonks qui se lançait dans un nouveau duel.
Quelques minutes plus tard, Lily revint également. James croisa le regard de son frère de c½ur.

- On est tous là...
- Il est grand temps d'aller saluer ce cher Tom...

Peter et Remus cessèrent le combat pour les rejoindre. Ensemble, les six Maraudeurs se dirigèrent vers le Lord, stupéfixant les Mangemorts sur leur chemin. Un lien s'était crée entre la baguette de Dumbledore et du Mage, mais le directeur le brisa lorsqu'il vit que ses élèves étaient prêts pour le combat final. Il se mit sur le côté et attendit la suite. Voldemort remarqua qu'il était encerclé par les six personnes qui lui avaient causé le plus de souci ces dernières années. Sachant qu'ils étaient forts et qu'il était tout seul, il essaya de faire craquer l'un deux.

- C'est étonnant Sirius, je ne vois pas ta petite amie...

Un éclair gris lui passa devant. Il y eut un claquement de mâchoire à deux centimètres de son visage. Le loup gris atterrit sur le sol avec agilité et reprit la forme d'Audrey.

- Oh...comme c'est touchant...Black en a une nouvelle. J'espère que tu en as bien profité car elle risque de finir comme la précédente.
- Ce n'est pas toi qui l'a tué, répliqua calmement Sirius sachant qu'il essayait de le faire craquer. Elle est morte en me sauvant la vie.
- On dirait bien que c'est l'amour qui a perdu ta chère élève vieux fou, dit-il en s'adressant à Dumbledore. C'est pourtant bien toi qui disait que ça la sauverait !

Ce dernier serra les mâchoires à l'évocation de ce souvenir mais ne broncha pas.
Audrey réagit pour lui. Elle lui décocha un coup de poing dans la tête. Un filet de sang coula. Autour d'eux, tout combat s'était suspendu.

- Qui es-tu pour oser me frapper comme une vulgaire Moldue ? cracha Voldemort.
- Qui es-tu pour oser parler à Dumbledore sur ce ton ? rétorqua Audrey avec rage.

Lord Voldemort reconnut dans le regard de la blonde une expression familière. Trop familière...

Des prunelles flamboyantes...une loyauté indéfectible... Un sourire provoquant et confiante... pensa le Lord. Non... C'est impossible.

Un cercle de feu se forma autour d'eux et s'écarta pour faire reculer à bonne distance les autres Maraudeurs. Audrey voulait le Lord pour elle toute seule. C'était son combat. Sa revanche.
Le cercle s'éteignit. Tous étaient hypnotisés, devinant ce qu'il se passait... mais n'osant croire à ce rêve. Ce magnifique espoir tant désiré.
Voldemort lança un sortilège à la vitesse de l'éclair...mais Audrey le bloqua et frappa comme la foudre.

- Tu n'as jamais éprouvé de lassitude à porter un masque Tom ? demanda calmement Audrey.
- Non. Pourquoi ? renvoya le concerné un peu surpris de la question.
- Parce que moi oui...j'en ai plus qu'assez de ne plus être moi-même, de faire semblant. Je suis assez bonne actrice, mais il est temps d'y mettre un terme. Tu vois ce que je veux dire ?
- Non...
- Laisse-moi éclairer ta lanterne...

Audrey procéda alors à la métamorphose. Elle prit quelques centimètres de plus, sa musculature se développa très légèrement. Le bleu clair de ses yeux laissa place à un bleu océan un peu plus foncé, son regard se durcit. Des mèches brunes apparurent dans sa chevelure blonde avant de tout recouvrir. Devant le Mage Noir se tenait une jeune femme plutôt séduisante. Mais son charme avait momentanément disparu devant l'envie de meurtre qu'elle ressentait à cet instant... elle avait trop sacrifié pour en arriver là... elle avait attendu ce moment depuis trop longtemps... Elle avait trop souffert à cause de lui.

- Prudence... s'étrangla Voldemort.

Son nom se répéta de nombreuses fois dans la salle. Sirius n'en revenait pas. Prue...sa Prue...sa brune...vivante... cachée depuis sa "mort" dans le corps d'Audrey.
Ses amis étaient cloués sur place. Tous, sauf Remus. Il avait deviné depuis quelques temps la véritable identité d'Audrey car il avait remarqué quelques similitudes dans les manies ou la façon de parler. Mais il n'avait rien dit pour conserver son secret qui ne devait être révélé qu'au bon moment.

- Non ! C'est impossible...tu...tu es morte !! Je t'ai vu passer le voile !
- Non Tom, dit calmement Prue.Tu as vu ce que je voulais que tu vois. Il fallait que tu me crois morte pour reprendre confiance en toi. Il fallait que je disparaisse pour contrer tes plans dans l'ombre, comme toujours. Tu te pensais victorieux à l'avance alors qu'une armée entière se monter contre toi, sachant tes moindres faits et gestes.
- Qu'est-ce que tu me réserves ?
- Tu aurais ne serait-ce qu'un soupçon d'intelligence, tu ne poserais même pas la question...
- Tu vas me tuer ?
- A ton avis ?
- Tu crois le pouvoir ?
- Tu crois pouvoir m'en empêcher ?

Voldemort ricana.

- Je reconnais que tu es puissante, rusée et patiente...mais pas assez pour m'atteindre.
- La suite nous le dira...

Elle commença à tourner autour de lui, sa baguette prête à l'usage. Voldemort en fit de même. Ils ne se lâchaient pas des yeux. On sentait dans leur démarche l'impatience, le désir de s'affronter. 
 
- Je t'avais dit il y a longtemps qu'on se retrouverait tous les deux... en combat équitable, dans un duel à mort. Il est temps de mettre un terme à tout ça Tom. Ce soir, l'un de nous d'eux doit tirer sa révérence. L'un des deux clans doit se soumettre à l'autre. Et c'est l'issue de ce duel qui en décidera. Toi ou moi ? Le Mal... ou le Bien ?
 
Ils arrêtèrent de se tourner autour. Voldemort leva sa baguette, Prue en fit de même.
 
- Il est temps de répondre à cette question.
 
Les sortilèges commencèrent à fuser. Les Mangemorts se précipitèrent pour aider leur Maître, mais les combattants de Poudlard leur ôtèrent cette idée de la tête, les Maraudeurs en première ligne. Les maîtres du jeu devaient s'affronter, et personne ne devait leur venir en aide en intervenant.
Prue et Voldemort avaient beau enchaîner les sortilèges rapidement, ils étaient de force égale et ne parvenaient pas à s'atteindre.
Un des Mangemorts envoya un sortilège à James au bras. Prue grimaça avant de se concentrer à nouveau sur son duel. Un autre adversaire essaya d'envoyer un sort à la jeune Halliwell, mais Lily s'interposa et le stupéfixa. Voldemort profita d'un moment d'inattention pour éjecter la brune contre le mur d'à côté. L'épée se décrocha de sa taille et tomba plus loin, la baguette sauta de ses mains et atterrit devant le Mage. Ce dernier se baissa pour la ramasser, mais une boule de feu l'en dissuada, le faisant reculer à distance respectable. Prue récupéra sa baguette et se remit en position de combat. Le duel reprit avec plus d'acharnement encore que quelques minutes plus tôt, chacun voulant tuer l'autre. Leurs baguettes entrèrent en connexion, libérant la puissance des deux adversaires. Lorsque...

- SIRIUS !!!!
 
Prue tourna les yeux et sentit un vide se former en elle. Son beau brun était par terre, le tee-shirt couvert de sang. Une flaque commençait à se former sur le sol. Les Maraudeurs se rapprochèrent rapidement pour lui porter des soins. Des membres de l'Ordre du Phénix formait un cercle autour d'eux pour les protéger et leur permettre de soigner Sirius sans craindre une attaque.
Prue aussi voulut se rapprocher de l'homme qu'elle aimait, mais quelque chose l'en empêcha. Son instinct lui dictait de ne pas y aller, de se battre, de se retourner. Remus sentit une odeur étrange et releva la tête. Il sortit sa baguette en hurlant :

- PRUE !!! DERRIERE TOI !!!!!!!!

Elle se retourna...trop tard. Lord Voldemort s'était rapproché, ramassant l'épée au passage tout en maintenant le lien entre leur deux baguettes. Lien qu'il brisa une fois à portée de Prue. Quand celle-ci se retourna, elle sentit quelque chose de tranchant lui couper le souffle. Elle baissa les yeux sur la blessure dans son ventre causé par la lame...de sa propre arme... ses forces l'abandonnèrent et elle tomba en arrière, mais Voldemort passa un bras dans son dos pour la soutenir à quelques centimètres de lui.

- Sirius, murmura-t-elle au bord de l'inconscience.

Ses pensées défilaient, ainsi que ses souvenirs. Mais tout cela s'embrouillait de plus en plus et devint flou... Elle ne voyait plus la réalité... seulement ses souvenirs qui passaient sous forme de flash dans sa tête.

- Sirius est mort Prue, lui murmura une voix à son oreille. Tout comme toi...et tu ne peux rien y faire... tu as perdu.
- Pourquoi tu ne retires pas la lame dans ces cas-là ? souffla-t-elle.
- ça serait bien trop simple...et sans douleur...

Elle ferma les yeux et laissa les bras puissants de l'inconscience la serrer...une fois de plus, en espérant au fond d'elle que ce n'étaient pas ceux de la Mort.





--------------------------------------------------------------------------------------------------------


Lorsqu'elle reprit connaissance, elle décida de ne pas ouvrir les yeux immédiatement. Elle écouta. Le bruit des combats avait cessé. Elle se sentit dans les bras de quelqu'un. Elle était couchée, ça ne faisait aucun doute. Combien de temps était-elle restée inconsciente ? Elle n'en avait aucune idée. Curieuse de savoir ce qu'il se passait, elle ouvrit les yeux. Un beau brun sourit faiblement en la voyant enfin se réveiller.

- Tu nous as fait une belle peur ! sourit Sirius.
- Toi aussi, sauf que j'ai pas eu le temps de me faire un sang d'encre longtemps.
 
Sirius caressa sa joue avec délicatesse. Prue sourit à son contact. C'était si bon de le revoir en étant soi-même. Mais l'heure n'était pas aux retrouvailles, pas encore. Que s'était-il passé pendant son inconscience ?
 
- Où est Tomy ?
- Pas loin, répondit amèrement le concerné par le surnom employé.

Elle referma les yeux. Ainsi donc, le combat n'était pas encore terminé ? Du moins, pour elle. Car visiblement, les personnes autour d'elles n'étaient pas disposer à reprendre les combats. Chaque clan tenait l'autre en respect.
Elle rouvrit les yeux et soupira.

- Ok...je me débarrasse du serpent et après je vais me coucher. J'ai perdu l'habitude de faire la bringue moi. Il est quelle heure ?
- 6h50 du matin.
- Et nous somme bien le septième du dixième...bon......j'y vais, je reviens !

Elle se releva rapidement et sentit la tête lui tourner légèrement. Sa douleur au bras se réveilla et la blessure au ventre lui arracha une grimace. Malgré tout, la plaie s'était refermée et il n'y avait plus qu'une grosse cicatrice. Elle fronça les sourcils et son regard s'attarda sur Dumbledore. Il lui sourit.

- Merci... fit-elle avant de s'avancer vers son pire ennemi.
- Alors Prue, on est venu se faire tuer ?
- Parle pour toi...tout à l'heure, c'était juste une mise en bouche. Je n'étais pas très en forme.
- J'aimerais voir ça...
- Ton v½ux est exaucé Tom...
- Ooh...viens dans mes bras que je t'embrasse, siffla-t-il.
- Berk...on remet ça à une autre fois, je tiens pas à mourir d'asphyxie.

Le regard de Voldemort se durcit. Prue sut qu'elle l'avait suffisamment nargué et que l'heure était maintenant au combat. Après tout, c'est pour ça que tout le monde s'était immobilisé autour d'eux. Pour voir l'ultime duel, le combat des chefs. Prue sourit intérieurement. On aurait dit deux meutes qui attendaient, silencieux, de savoir quel serait leur nouveau maître à l'issue de ce combat.
Prue retourna son attention sur Voldemort. Il allait lancer un sortilège, elle le savait...elle le sentait...c'était obligé...
Le combat reprit avec beaucoup de sortilèges informulés. Les combattants de Poudlard avaient formé un cercle autour du duel à distance respective pour ne pas les gêner.

- Au fait, comment va ton serpent Tom ? demanda Prue intéressée tout en parant une attaque.

Il ne répondit pas. Sirius comprit le jeu de Prue. En plus d'aller très vite dans ses sorts et ses feintes, elle voulait le déstabiliser et le déconcentrer. Mais jouer ce jeu avec Voldemort était risqué... car elle aussi se déconcentrait en parlant d'autre chose.

- La dernière fois que je l'ai vu, il ouvrait graaaaannnnd la gueule...et il avait une beeeellllleee épée dans sa sale face de reptile qui te ressemble tant ...
- La dernière fois que je t'ai vu, tu passais à travers un voile.
- Voile que je n'ai d'ailleurs pas plus traversé que toi...vu que je suis en vie.
- Plus pour longtemps rassure-toi...
- Mamaaaan j'ai peur ! Le méchant reptile pense qu'il a une chance face à un lion doublé d'un loup...ohh...revois tes leçons Voldy, le lion ne s'incline pas devant le serpent...je te l'ai déjà dit ! De même qu'un loup ne peut pas se faire manger par une brebis galeuse. Ce sont les lois de la nature cher ami. T'y peux rien.

Tout en discutant, ils se lançaient des sorts et plongeaient sur le côté pour en esquiver. Prue ne semblait pas du tout affolée. Voldemort non plus d'ailleurs. On aurait dit qu'ils jouaient. Un effroyable jeu entre deux grands enfants qui se provoquaient pour faire pleurer l'autre. La seule différence, c'est qu'eux avaient pour objectif de se tuer.

- Tu es tout de même bizarre, reprit Voldemort. Lorsque tu es sérieuse, tu as des difficultés à me battre et lorsque tu fais l'andouille...
- Est-ce que ça veut dire que tu fatigues vieux ? coupa-t-elle avec un sourire malicieux.
- Pas le moins du monde.
- Pendant un moment je l'ai pourtant cru.
- J'ai eu exactement la même discussion avec ta mère juste avant que je la tue. Ton père avait déjà cédé depuis longtemps. Il croyait qu'en offrant sa vie j'allais épargner celle de sa femme.

Prue ne resta pas indifférente à la provocation de son adversaire qui était celle de trop.
Il lui lança un sortilège de Mort qu'elle esquiva. Elle lui envoya une boule de feu qui l'expulsa plus loin. Il voulut se relever, mais d'un coup de baguette, elle fit léviter son épée et l'envoya à une vitesse affolante sur son rival. N'ayant pas le temps de se mettre sur le côté, il la prit dans le ventre, à l'endroit précis où il avait transpercé Prue un peu plus tôt dans la nuit. Du sang coula... les combattants de Poudlard autour s'étaient figés, le c½ur battant au ralenti... Allaient-ils enfin assister à la mort du plus grand criminel de l'Histoire ?
Prue marcha lentement vers lui tout en se métamorphosant en loup noir. En le reconnaissant, le Mage eut un hoquet de surprise, faisant couler du sang de sa bouche. L'espion qui avait travaillé pour lui sous la forme d'un loup, son plus fidèle, son bras droit, n'était autre que Prudence Halliwell, sa pire ennemie en personne.
Le loup regarda intensément sa proie et le Mage vit une lueur meurtrière dans ses prunelles flamboyantes. D'après ce regard, la seule issue possible pour lui était la Mort.

- Je t'avais pourtant dit d'être patient avant d'attaquer ta proie Tom...il faut attendre le moment faible pour porter le coup fatal. Tu aurais dû comprendre que ces moments n'existent pas chez moi parce que je suis toujours animée par la soif de vengeance...c'est bien l'amour qui me pousse à te tuer. Je te plains Tom de ne pas avoir compris ça avant de commettre ton irréparable erreur. Le seul moment où tu aurais pu me tuer était tout à l'heure, quand j'étais inconsciente. Mais tu as voulu te montrer cruel au lieu de m'achever. Je ne ferai pas la même erreur que toi... Tu es à ma merci, tes Horcruxes sont tous détruits...tu n'es qu'un simple mortel, et en position de faiblesse. Je vais donc honorer mon code...

La tête du loup s'approcha. Voldemort sentit son souffle chaud sur le visage.
Le prédateur ouvrit lentement la gueule, laissant découvrir une superbe rangée de crocs blancs affûtés comme des poignards...la gueule continua de s'approcher, lentement, très lentement pour que l'attente de la Mort soit encore plus terrible. Elle s'inclina sur le côté, sans cesser de se rapprocher. Voldemort sentit un étau de crocs sur sa gorge. Au bout de quelques secondes, la puissante mâchoire se referma dans une étreinte mortelle, déchirant les chaires tendres...coupant la veine où bouillonne la vie...brisant net les os. Le sang gicla et coula abondamment. Lord Voldemort rendit la vie dans un dernier râle de souffrance, les yeux écarquillés à la vue de la Mort qui lui ouvrait grand les bras.

Le loup desserra sa mâchoire et abandonna le corps. Il se retourna vers ses amis, et, en un bond agile, reprit sa forme humaine.
Voyant que personne ne bougeait, sonné par les évènements et réalisant à peine que Voldemort était enfin mort, Prue regarda sa montre et annonça, un sourire triomphant accroché aux lèvres :

- Mes amis, nous sommes le 7 octobre, il est 7h du matin, Lord Voldemort...est mort.
 
Elle regarda les Mangemorts avec une joie sauvage imprégnée sur chaque trait de son visage. Elle leva sa baguette en l'air, souriante plus que jamais.
 
- Nous avons gagné cette guerre !
 
C'est là qu'il y eut un tonnerre de cris. Les combattants du Bien prenaient enfin conscience que c'était terminé. Et les Mangemorts devaient s'avouer vaincus.
Les Maraudeurs sourirent et se ruèrent vers Prue. Ils l'étreignirent et elle ne tarda pas à disparaître, étouffée par ses six amis qui lui parlaient tous en même temps. Elle n'arrivait qu'à capter que quelques morceaux de phrase, mais cela lui était largement suffisant. Elle savait toute la douleur qu'ils avaient eu, tout leurs faux espoirs, leur chagrin... mais aujourd'hui c'était terminé, car elle était là, vivante.
 
- J'ai longtemps espéré un retour triomphal de ta part... murmura Sirius.
- Je sais mon ange, je sais... pardon de t'avoir fait subir ça... de vous l'avoir fait subir à tous. Mais c'était nécessaire. Je suis heureuse de revenir pleinement parmi vous.
 
En guise de réponse, ses amis la serrèrent un peu plus et la cajolèrent. Ils avaient l'impression de se réveiller d'un mauvais rêve. Pourtant, la guerre avait été réelle. Les Maraudeurs se séparèrent donc.
Tout le monde autour d'eux se félicitaient, se prenaient dans les bras, se soignaient, cherchaient les leurs parmi toute cette foule, pleuraient les victimes nombreuses... joie et peine n'avait pas de limite. Beaucoup de personnes voulurent s'approcher de Prue pour lui serrer la main, la féliciter, et lui demander l'entière vérité sur tant de questions laissées en suspend.
Mais Prue avait trop longtemps joué un rôle difficile, et maintenant, elle voulait être seule avec ses amis, au calme. Elle était fatiguée. La nuit avait été rude, certes, et d'une rare violence. Mais elle et ses amis se battaient déjà depuis des années. Il était temps de s'accorder quelques heures de répit.

Les blessés allèrent à l'infirmerie, les blessés graves à l'hôpital et les corps rassemblés dans la Grande Salle. Les Mangemorts encore en vie se firent arrêter sur-le-champ. Le Bien avait eu beau l'emporter sur le Mal, des sourires avaient beau être scotchés sur des lèvres, personne n'avait encore envie de faire la fête. Car la victoire avait été chère pour de nombreuses personnes. Le nombre de victimes était impressionnant. Alors l'explosion de joie attendrait encore un peu avant de répandre son souffle et de toucher tout le monde. Pour l'instant, il fallait s'occuper de chacun. Disons que les combattants étaient juste soulagés que la guerre soit enfin terminée.
Sirius alla prendre des nouvelles de son frère. L'infirmière lui annonça qu'il était toujours inconscient, mais qu'il n'avait rien à craindre. En sortant de l'infirmerie, la discussion se tourna vers Prue... il y avait tant de choses à savoir.

- Comment as-tu fait ? demanda Remus, n'y tenant plus.
- Pour ?
- Pour tout...pour disparaître, pour être sous plusieurs masques, pour laisser plusieurs indices sans te faire attraper, pour ne rien laisser paraître, pour avoir deviné que l'attaque serait avancée... pour toutes ces choses. Pour continuer à maîtriser le jeu quand tout le monde te croyait morte.
- C'est une longue histoire que je n'ai pas envie d'entamer maintenant. Je vous promets de tout vous expliquer. Mais pour l'instant, j'ai besoin de repos. Nous en avons tous besoin.
- Tu as raison, approuva James.
- Comme toujours, murmura-t-elle avec un clin d'½il.

Ils sourirent, heureux de la retrouver enfin. Ils se serrèrent à nouveau chacun dans les bras, s'embrassant comme des frères et s½ur. L'étreinte avec Sirius fut plus tendre et plus touchante. Ils avaient la gorge trop nouée pour dire ce qu'ils ressentaient, ce qu'ils avaient sur le c½ur. Mais l'intensité de leur étreinte suffisait à exprimer leur joie de se retrouver enfin.
Ils se frayèrent un chemin dans la foule. L'attention de Prue s'attarda sur une personne qui s'était détachée d'un groupe.

- Bonjour professeur ! salua-t-elle.
- Bonjour Prue, répondit Albus.
- C'est une belle journée qui s'annonce n'est-ce pas ?
- Très belle. Bien dormi ?
- D'un sommeil agité... Voyez-vous, j'ai fait un rêve étrange.
- Ah oui ?
- Oui, je rêvais que je tuais Lord Voldemort après une bataille... explosive.
- Tu as beaucoup d'imagination. Qui est ce Voldemort ?
- Dans mon rêve, c'était un tueur. Le plus grand de l'Histoire. Le plus crétin aussi.
- Ah... Et bien si ça peut te rassurer, tu es à nouveau réveillée. C'est du passé maintenant... rien de plus qu'un mauvais rêve...

Les professeurs comme les Maraudeurs étaient cloués sur place par leur discussion un peu folle.

- Un mauvais rêve...répéta Peter.
- Pas folle la guêpe ?! fit Tonks.
- Non, simplement Halliwell, rectifia Lily.
- Pour l'instant, chuchota Sirius à James qui sourit.
- Je peux savoir ce qui vous fait rire vous deux ? intervint Prue.
- Rien.
- Tss...ces gosses...
- Que des fripouilles, sourit Minerva.
- Des Maraudeurs, rectifia Albus.
- Contente de vous revoir Albus, lança Prue.

Albus la prit dans ses bras.

- Moi aussi. T'es vraiment incroyable. Mais je suis de l'avis de tes amis, il va falloir que tu nous expliques les raisons de tes folies.
- C'est prévu. Et au fait, merci pour...
- Ta blessure, finit-il.
- Oui, pour ça oui... il m'a bien eu ce salopard de lâche !
- Prue...
- On se la refait : il m'a bien eu cet enfoiré !
- Prue !!!
- Quoi ?
- Non rien...

Elle pouffa.

- Toujours le même.
- Rassure-toi, t'as pas changé ! Enfin...si...t'as quand même pris quelques centimètres depuis la dernière fois qu'on s'est vu.

Ils se séparèrent avec un dernier sourire. Elle se dirigea vers la sortie de la Salle.

- Où allez-vous maintenant ?
- Dormir ! répondirent-ils en choeur.






~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~


L'orage était passé, laissant place à un ciel bleu magnifique, rare en cette saison.
Assise dans un des fauteuils de la salle commune aux couleurs rouge et or, une brune fixait la cheminée allumée comme à son habitude, laissant ses pensées errer dans les flammes. Sauf que cette fois, elle ne réfléchissait pas. Cette fois, ses pensées n'étaient pas sombres, agitées de stress quant à la suite de la lutte contre Voldemort, craignant l'affrontement final. Non, elle était juste calme, détendue. Elle se sentait apaisée. Elle avait dormi jusqu'à 16h, ce qui lui était largement suffisant malgré la bataille qui l'avait surmené depuis près de deux ans. Ses amis, plus raisonnables, dormaient encore. En vérité, la brune essayait de mettre en ordre ses idées pour raconter tout ce qu'elle avait vécu pendant sa soit-disant mort. Mais elle fut bien vite interrompue dans sa méditation, car elle sentit du mouvement derrière elle. Deux bras puissants l'encerclèrent. Elle se laissa faire et Sirius s'assit sur l'accoudoir, sans relâcher son étreinte.

- Déjà levée ?
- Déjà ? Il est 16h !
- Ce n'est pas comme s'il n'y avait rien eu hier soir.
- C'est vrai...mais je n'ai plus envie de dormir et je te fais remarquer que toi aussi tu dors plus, alors pas de leçon de morale, taquina la brune.
- Ouais, pas faux.

Ils se mirent l'un contre l'autre et gardèrent le silence pendant de nombreuses minutes, ne sachant pas trop quoi dire. En fait...ils avaient beaucoup de choses à se dire...mais ils ne savaient par où commencer. Ils savouraient tout simplement le plaisir de se serrer à nouveau dans leur bras, de se câliner tendrement...

- Prue...
- Chuuut...

La brune lui imposa le silence en lui mettant l'index sur les lèvres. Elle l'enleva une fois que Sirius referma la bouche. Elle sourit et l'embrassa. Il en fut agréablement surpris. Sa brune...elle lui avait manqué...bien sûr, il y avait eu Audrey, mais Audrey était Prue. Tout comme Dray...
Il sourit. Elle s'en rendit compte et rompit leur tendre échange.

- Qu'est-ce qu'il y a ? lui souffla-t-elle.
- On est vraiment fait l'un pour l'autre...même quand tu étais dans le corps d'Audrey, tu as trouvé le moyen de me charmer...
- C'est vrai. Comme quoi...y a pas que le physique qui compte.
- J'ai marqué un bon point non ?

Elle sourit.

- Oui...assura-t-elle.

Ils s'embrassèrent à nouveau avec la même passion qu'avant.

- J'ai quand même été stupide...dit Sirius.
- ?
- J'aurais pu me rendre compte qu'Audrey et toi ne faisiez qu'une.
- Ah oui ?
- Les deux embrassent pareil...

Ce fut son tour de sourire.

- Deux points, souffla-t-il avant de l'embrasser de nouveau.
- Continue de remuer tes souvenirs, je suis sûre que tu vas trouver de nombreuses façons de creuser l'écart.
 
Ils passèrent pas mal de temps là. Seuls, à se dire combien ils s'étaient manqués, sans parler.

Mais les meilleurs choses ont une fin, même celles-là. James déboula dans la pièce et leur sauta dessus. Une autre masse s'ajouta à la première et Prue identifia Remus. Encore une autre, plus légère, Lily. Ils ne purent en savoir plus car les deux bruns avaient disparu sous une masse de Maraudeurs.

- Putain ! On a survécu à la bataille finale, c'est pas pour mourir asphyxié maintenant ! parvint à dire Sirius.

Les autres rigolèrent et les laissèrent reprendre leur souffle. Ils passèrent aux cuisines pour manger un petit quelque chose. Ensuite, ils allèrent aider pour tout remettre en place et en état. Il y avait pas mal de travail... mais c'était bien que la guerre ait détruite pas mal de choses. Il était temps désormais de tirer un trait sur le passé, de repartir de zéro, sur de nouvelles bases, plus solides. Il était temps de se reconstruire pour s'offrir un avenir neuf. Et c'est Poudlard qui subit le premier chantier.






[...]



Voilà pour ce chapitre. Une guerre explosive. Un retour inespéré. J'espère vraiment qu'il vous a plu car j'ai mis du temps à l'écrire !


Vous vous en doutez, la fiction va prendre un petit virage après ça, puisqu'il ne sera plus question de lutte contre Voldemort et les Mangemorts. Mais, rassurez-vous, la suite ne va pas être planplan pour autant. Une vie de Maraudeurs n'est jamais de tout repos ! ;)

Le prochain chapitre ne viendra pas avant la fin de la semaine prochaine car je pars au Futuroscope Lundi et Mardi avec ma classe et après j'aurai pas mal de travail donc voilà. Je ne veux pas bâcler les explications de Prue. Je pense que vous les attendez tous 8-p
Gros bisous.


Tags : bataille poudlard, prudence halliwell, dray, sirius black, voldemort, guerre, affrontement final, mangemorts
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#Posté le vendredi 27 février 2009 10:55

Modifié le mercredi 28 août 2013 09:43

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